A l’inverse de la médecine classique, utilisant la prescription d’un traitement pour remédier à la douleur, la médecine douce ou naturelle va permettre d’étudier les différents facteurs pouvant influencer ou causer un mal de dos : stress, tension, mauvaise posture, appuis au sol, étirement et hygiène de vie. Santé sur le Net détaille pour vous l’intérêt que peuvent présenter ces médecines alternatives, dans le traitement du mal de dos.
L’ostéopathie à l’écoute du corps
Le « toucher » et le « palper » de l’ostéopathe permettent de détecter les problèmes ou blocages, et d’y remédier de façon mécanique tout en soulageant la douleur.
Assouplir l’articulation ou décontracter les muscles, représente l’action mécanique exercée par l’ostéopathe pour corriger les éléments responsables de l’affection.
Cette action mécanique pratiquée par l’ostéopathe lors de la manipulation des articulations déclenche une libération d’endorphine importante par le cerveau.
Cela correspondrait selon le Dr Ghilles Mondoloni, médecin ostéopathe, à la sécrétion d’une morphine naturelle avec des propriétés antalgiques (antidouleur) puissantes qui expliquent le soulagement rapide obtenu après une manipulation par un bon ostéopathe.
A savoir ! L’ostéopathie est contre-indiquée en cas de douleurs inflammatoires, d’infections des vertèbres, de lésions osseuses de type fracture ou tumeur, de poussée d’arthrose cervicale, ou de sciatique en crise. Il est important de bien choisir son ostéopathe : la qualité de l’intervention étant essentielle à toute manipulation du dos.
La chiropraxie et la circulation de « l’électricité du corps »
La chiropraxie considère le cerveau et la moelle épinière comme des générateurs de courant électrique, lequel est envoyé via des nerfs, vers les différents organes du corps.
Le déplacement d’une vertèbre peut coincer les nerfs et empêcher le passage de ce courant, qui correspondrait à l’influx nerveux. Cela générerait alors une affection et / ou des douleurs.
La chiropraxie concentre son action sur la colonne vertébrale et consiste à remettre en place les vertèbres mal alignées. Elle présente des contre-indications similaires à celles de l’ostéopathie.
La reboutologie, médecine ancestrale non universitaire
Il s’agit d’une méthode ancienne, transmise de génération en génération et pratiquée dans les zones rurales. Elle consiste à détecter les os, muscles, articulations, ligaments et tendons en souffrance, puis à y remédier. Un rebouteux réalise des mouvements permettant de repositionner les articulations, de détendre les tendons et ligaments, ainsi que d’étirer les muscles.
Toutefois, le choix du rebouteux doit se faire avec discernement, certaines pratiques pouvant être dangereuses selon un médecin traumatologue ostéopathe, spécialiste du mal de dos.
Le shiatsu, acupuncture sans aiguilles !
Il s’agit d’un massage particulier consistant à appuyer avec la pulpe des doigts, ou avec la paume des mains ou des pieds sur des points d’acupuncture, permettant un apaisement de la douleur, ainsi qu’un effet sur le psychisme. Ses indications concernent le mal de dos, de la tête, le stress et l’anxiété. Il est contre-indiqué en cas de pathologie grave du dos, d’inflammation ou d’infection.
Méthode Mézières : gymnastique contre les tensions musculaires
Cette méthode, crée par Françoise Mézières durant les années 40, consiste à identifier les muscles responsables du mal de dos, en détectant les tensions ou « chaines » musculaires, et de les traiter en réalisant des exercices de gymnastique.
Le conseil de Lombalgie : si ces techniques de médecine douce sont attrayantes, quelle que soit la méthode choisie pour soulager votre mal de dos, le choix d’un professionnel compétent est capital pour l’obtention d’un traitement efficace et de qualité.
Yasmine Z., Journaliste Scientifique
Source :
Stop au mal de dos. Ghilles Mondoloni. Editions Solar. Parution 26 mars 2015
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