La colonne vertébrale : une structure fondamentale
- 7 vertèbres cervicales
- 12 vertèbres thoraciques
- 5 vertèbres lombaires
- 5 vertèbres sacrales
- 4 vertèbres coccygiennes
La colonne vertébrale joue de multiples rôles. Elle permet avant tout de soutenir la tête et de protéger la moelle épinière. Elle joue également un rôle dans la mobilité et la posture du tronc en maintenant la position debout. Sa structure permet enfin de réaliser différents mouvements comme les mouvements de torsion et de flexion du tronc ainsi que les mouvements de traction.
Lorsqu’une douleur localisée prend naissance au niveau de la colonne vertébrale et touche les groupes de muscles environnants, on parle en général de «mal de dos ». Or, selon le type des groupes musculaires concernés, on distingue trois principales formes de douleurs : les cervicalgies (dans la partie supérieure de la colonne vertébrale), les dorsalgies et les lombalgies (dans la partie inférieure de la colonne vertébrale).
Cervicalgies : des douleurs au niveau de la colonne vertébrale supérieure
Si les muscles qui entourent les vertèbres cervicales jouent un rôle essentiel dans le maintien des positions et dans la réalisation des mouvements, ils sont néanmoins sujets à des douleurs fréquentes. La région cervicale est en effet constamment sollicitée dans son rôle de maintien de la tête et de mouvements en relation avec le tronc. Par cervicalgies, on entend donc des douleurs vives localisées à l’arrière du cou.
Les cervicalgies communes apparaissent hors contexte traumatique ou pathologique. Fréquentes, elles peuvent être causées par de mauvaises postures (chez le jeune adulte), de l’arthrose (chez le sujet âgé) voire de l’anxiété. Sous leur forme aigüe, elles disparaissent le plus souvent en quelques jours ou quelques semaines.
À savoir ! Le torticolis est une forme de cervicalgie commune. De survenue brutale et souvent nocturne, il peut être causé par un mouvement brusque ou une mauvaise position pendant le sommeil. Il se manifeste par une douleur et une gêne importantes.
Les cervicalgies aigues peuvent également apparaître à la suite d’un traumatisme touchant le rachis cervical (lors d’un choc par exemple) ou dans un contexte pathologique. Dans ce dernier cas, la cervicalgie est dite symptomatique, c’est-à-dire que la douleur révèle une maladie locale ou générale (comme une maladie inflammatoire, infectieuse ou tumorale).
Lombalgies : des douleurs au niveau de la colonne vertébrale inférieure
Par ailleurs, lorsqu’une douleur intense se fait ressentir au niveau du bas du dos où sont situées les vertèbres lombaires, on parle de lombalgie. Egalement appelée lumbago ou tour de rein, la lombalgie commune reste le mal de dos le plus répandu.
À savoir ! En cas de lombalgie, on peut également ressentir un blocage ou des difficultés à faire certains mouvements.
La plupart des lombalgies communes sont dues à des lésions des muscles, des ligaments et tendons censés assurer le soutien et le fonctionnement de la colonne vertébrale. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés parmi lesquels :
- L’âge : la fréquence des lumbagos augmente avec l’avancée en âge.
- Le manque d’activité physique et la sédentarité : à l’origine d’un relâchement des muscles.
- Les mauvaises postures (postures pénibles, station assise prolongée).
- Les chutes.
À savoir ! Pour éviter que la douleur s’installe, il est indispensable de soulager le mal de dos et de reprendre rapidement une activité physique à-même de renforcer les muscles et la souplesse des ligaments.
A noter ! Certains facteurs psychologiques, comme une humeur dépressive ou une insatisfaction professionnelle, peuvent contribuer à rendre un mal de dos chronique. Dans ce cas, il sera nécessaire d’en faire part à son médecin traitant.
Déborah L., Docteur en Pharmacie
